Peut-on s’attendre à une sortie de crise dans l’affaire du Qatar ? Les quatre États du Golfe ayant décidé de mettre en quarantaine le pays, avec à leur tête l’Arabie Saoudite, ont affirmé être prêts à négocier avec Doha pour étudier ses revendications.
À l’issue d’une conférence de presse, le Chef de la diplomatie du Bahreïn, Cheikh Khaled Ben Ahmed Al Khalifa, déclare que ce dialogue sera ouvert à une seule conditions : que le Qatar, selon ses dires, exprime sa sincère intention d’arrêter de financer et de soutenir le terrorisme et l’extrémisme. Le Qatar devra également s’engager à ne plus s’ingérer dans les affaires des autres pays et à respecter les 13 doléances exprimées par les autres pays du Golfe, qui comprennent, rappelons-le, la suspension de la chaîne Al Jazeera. En revanche, aucune sanction économique n’a été décidée pour l’heure.
Le ministre saoudien des Affaires Étrangères regrette, pour sa part, que le Qatar ne prenne pas les doléances au sérieux. « Nous sommes prêts à dialoguer avec le Qatar en vue de la mise en application des doléances, mais seulement dans le cas ou il affiche son sérieux, ce qui n’est pas le cas », déplore-t-il.