La réunion de Carthage, organisée au Palais présidentiel vendredi 28 décembre 2018, sur la crise sociale s’est achevée avec deux annoncées principales faites par le Chef de l’Etat, Béji Caïd Essebsi. « Toutes les parties prenantes au dialogue se sont dites prêtes à trouver une solution. De ce fait, il a été décidé de reprendre les négociations entre le gouvernement et l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) », a-t-il déclaré.
Le président de la République a également annoncé qu’une autre réunion aura lieu au Palais de Carthage la semaine prochaine pour évaluer ce qui aura été accompli d’ici cette date. « Nous réussirons à faire face aux difficultés », a-t-il assuré.
Nous restons encore sur notre faim par rapport à ce qui s’est passé pendant la réunion avant ces annonces. la vidéo diffusée par la présidence de la République, s’est limitée à une partie de l’allocution introductive du président de la république sans plus, les reste étant muet.
Il était perceptible que à travers la réunion de ce vendredi le président de la République voulait se remettre au devant de la scène politique, en tant que Chef de l’Etat garant de l’unité du pays, de sa stabilité et de sa sécurité et devant aider à l’instauration de la paix sociale. Il l’a d’ailleurs souligné, implicitement, à maintes reprises dans sa brève déclaration post-réunion : « Nous devons aborder la question du point de vue de l’Etat », a-t-il soutenu.
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