Au cours de l'année 2023, la Tunisie devrait réaliser une croissance économique de 2,9%. C'est, en tout cas, ce qu'a prévu la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) dans un rapport sur les perspectives éeconomiques de la région MENA.
La seule condition pour atteindre ce taux, selon l'institution européenne, consiste à conclure un accord avec le Fonds Monétaire International (FMI). Elle évoque également l'amélioration de la conjoncture internationale.
Le programme de financement du FMI, note la BERD, devrait fournir les moyens nécessaires aux autorités tunisiennes d'entamer les réformes. Ceci devrait donc permettre de réaliser le taux de croissance évoqué plus haut. Celui-ci, selon la BERD, devrait atteindre 1,7% fin 2021.
"L'opposition nationale aux réformes douloureuses"
Ces efforts, rappelle la BERD, ont déjà été déployés. Or, les réformes avançaient lentement. Et pour cause, selon l'institution européenne : l'opposition aux réformes douloureuses – ndlr : certainement l'Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) -.
La croissance de la Tunisie devrait aussi être soutenue par la reprise de l'activité touristique, du transport et de la production industrielle, et ce malgré "le climat défavorable".