Daïmi a-t-il menacé Mejdoub ?

« Je vous appelle à retirer la plainte déposée par le ministère de l’Intérieur contre l’ancien conseiller de l’ex-président Moncef Marzouki, Tarek Kahlaoui, sinon vous allez faire face à une vague de protestations et d’escalade… ». C’est ce que semble avoir dit Imed Daïmi, député du bloc démocratique à l’adresse du ministre de l’intérieur.
Et cela s’est fait sur un ton menaçant, selon le député de Nidaa Tounes, Ramzi Khemis, qui n’a pas caché son étonnement que ces menaces soient proférées publiquement et d’une manière directe. Imed Daïmi semble oublier que nul n’est au-dessus de la loi et que Tarek Kahlaoui ou n’importe quel membre de leur parti, doivent rendre compte, en cas de délit, à la justice, seule habilitée à se prononcer sur les faits qui peuvent leur être reprochés. Tarak Kahlaoui avait, dans un post sur sa page facebook, fait part de sa convocation à l’Aouina pour être entendu au poste de la garde nationale à propos d’une plainte déposée à son encontre suite à ses déclarations à une chaîne de télévision considérées comme diffusion de fausses informations et de trouble à l’ordre public. La plainte était déposée par l’ancien ministre de l’intérieur Najem Gharsalli. Dans son post, Kahlaoui a précisé que s’il s’avérait que l’accusation est relative à une opinion qu’il avait exprimée, cela constituerait une preuve de plus que les autorités au pouvoir exploitent les appareils sécuritaires pour poursuivre leurs adversaires politiques.

Related posts

Ridha Lamouri tire sa révérence: l’art perd un ami fidèle

Le SNJT appelle à un rassemblement de soutien à Mourad Zeghidi

Tunisair vise une flotte de 21 avions d’ici 2026 sans recours à la privatisation