Et si des hauts cadres appartenant aux gouvernements successifs étaient liés à des affaires de terrorisme ? C’est ce qu’a assuré Mohamed Ali Rezgui, nouveau secrétaire général élu du bureau exécutif du syndicat de la sécurité Républicaine, dans une déclaration à l’agence TAP, affirmant qu’il dispose de « plusieurs documents liés aux dossiers des filières djihadiste ».
Le syndicat, a assuré le secrétaire général, dispose d’informations « fracassantes » sur l’implication de ces hauts cadres dans le terrorisme. Dans ce contexte, il a appelé la commission d’enquête sur les réseaux d’acheminement des jeunes vers les foyers de tension à auditionner les membres du syndicat disposant de ce genre d’informations.
Ces déclarations ne constituent pas une première. De fait, un autre ancien responsable gouvernemental a été pointé du doigt par Leyla Chettaoui, députée du bloc parlementaire Al-Horra, pour son implication dans les cellules terroristes. Il s’agirait, selon elle, d’un ancien ministre qui était passeur aux côtés d’Abou Iyadh.
L’identité de l’ancien ministre n’a pas été révélée, mais plusieurs éléments ont conduit vers le profil de Khaled Chouket, ce qui reste, bien entendu, à vérifier. L’intéressé, pour sa part, n’a fait aucune réaction sur le sujet.
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