Le ministre de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche, Ezzedine Ben Cheikh, a officiellement lancé le projet Daral 2, une initiative ambitieuse visant à promouvoir un développement agricole et rural intégré dans 18 zones situées à proximité des lacs de montagne. Présenté lors d’un atelier réunissant des acteurs clés, ce projet s’inscrit dans une démarche de gestion durable des ressources naturelles, essentielle pour faire face aux défis du changement climatique et améliorer les conditions de vie des populations rurales.
Le projet Daral 2 couvrira 11 collectivités locales réparties dans les gouvernorats de Jendouba, Siliana et Kasserine. Il bénéficie d’un financement substantiel de 38 millions d’euros, apporté par la Banque allemande de développement (Kfw) et l’Union européenne (UE). Cette enveloppe financière permettra de mettre en œuvre des actions concrètes pour préserver les ressources en eau et en sols, aménager les lacs de montagne et renforcer les infrastructures locales.
Lors de la présentation, le ministre a souligné l’alignement du projet avec la stratégie nationale tunisienne de développement et de conservation des terres agricoles. « Daral 2 incarne une vision intégrée et durable, visant à optimiser l’utilisation des ressources naturelles tout en favorisant un développement économique et social harmonieux en milieu rural », rapporte Nova.
Le projet repose sur une méthodologie innovante, incluant la création de plans de développement territorial intégrés. Ces plans visent à soutenir les communautés locales tout en préservant l’environnement. Parmi les actions prévues figurent la conservation de l’eau et des sols, l’aménagement des lacs de montagne et la gestion durable des infrastructures hydrauliques. Ces interventions sont conçues pour maximiser l’impact positif sur les populations locales et leur environnement.
Daral 2 s’étendra jusqu’en 2029, avec des phases de préparation et de mise en œuvre soigneusement planifiées. Il représente la continuité du projet Daral 1, actuellement en cours dans les gouvernorats de Kasserine, Sidi Bouzid et Kairouan. Ce dernier a déjà montré des résultats prometteurs en matière de développement rural et de gestion des ressources naturelles.