Comparé à d’autres régions du monde, l’Afrique s’en sort nettement mieux dans la lutte contre le nouveau coronavirus (SARS-CoV-2 ou COVID-19). Dans plusieurs pays africains, dont la Tunisie, le dé-confinement a été entamé, en douceur, même si l’on craint encore le spectre d’une nouvelle vague de contaminations.
Pour plusieurs pays musulmans, plusieurs restrictions ont été levées, notamment pour plusieurs commerces. Toutefois, les mosquées, pour la plupart des pays, n’ont pas repris leurs activités. Mais pas au Sénégal. Dans ce pays, composé à 90% de musulmans, les mosquées ont pu ouvrir leurs portes à nouveau. D’ailleurs, vendredi dernier, la Prière du vendredi a été organisée.
Comme on peut le voir dans un reportage de nos confrères de France 24, cette réouverture divise, notamment chez les Imams. Ils ne sont, en effet, pas tous d’accord sur la question. « L’Islam nous incite à protéger notre santé », a affirmé l’un des religieux interrogés par nos confrères.
Côté citoyens, c’est plutôt une bouffée d’oxygène qui a été inhalée. Ils se considèrent, en fait, comme disciplinés. D’ailleurs, dans les mosquées, plusieurs mesures sanitaires strictes ont été décrétées et appliquées dans les lieux Saints. La reprise, en fait, concerne les autres lieux de cultes.
C’est donc une reprise prudente, mais il faut absolument limiter les risques. Pour la Tunisie, il sera peut-être difficile de mettre en place autant de mesures d’hygiène dans les mosquées. Il faut, en effet, les faire respecter. C’est cela la plus grande difficulté.