Les unités sécuritaires ont procédé récemment à l’arrestation de l’un des proches de la femme ayant foncé au cours de la semaine dernière sur une patrouille sécuritaire à la place de la Kasbah faisant 3 blessés dans les rangs des sécuritaires dont une femme enceinte.
D’après le journal Al-Chourouk dans son édition d’aujourd’hui mardi 14 novembre 2017, les enquêtes avec l’accusée ont révélé que cette dernière avait planifié son attentat depuis le mois de mars dernier. En effet, elle avait publié sur sa page Facebook le 20 mars dernier que les attentats à l’aide des voitures est une bonne idée pour cibler les sécuritaires. Le même quotidien a précisé que cette même femme est celle qui avait laissé une bombe artisanale dans un café à l’avenue Habib Bourguiba. Elle avait planifié selon le même journal, une attaque ciblant des civils. Toutefois, le ministère de l’intérieur avait choisi, à ce moment-là, de boucler l’affaire en annonçant que le sac contenait tout simplement des fruits et des légumes alors qu’il contenait des matières explosives ainsi qu’un choc électrique.
La même femme avait également laissé dans le café en question un message à l’attention des unités sécuritaires les informant que les attentats se poursuivront. Elle avait également publié un post Facebook dans lesquels elle ridiculisait le communiqué du ministère tout en lançant « Les poires sont utiles en attendant les attentats à l’aide des voitures et des camions en référence aux attentats exécutés en Europe lors desquels des terroristes avaient foncé sur des foules tuant des dizaines de civils.
Le même journal a également indiqué que la jeune femme avait même mis au courant un syndicaliste sécuritaire, via Facebook, de son plan terroriste. Le syndicaliste l’a piégée afin de recueillir le maximum d’informations sur les plans terroristes qu’elle comptait exécuter afin de les transférer ensuite au système de renseignements dans l’objectif d’éviter le pire. L’accusée qui serait, d’après le même journal, ceinture noir en Karaté et a même publié sur sa page Facebook qu’elle allait faire un attentat et qui lui manquait seulement une voiture.
C’est l’une des fonctionnaires au sein du Palais du gouvernement qui lui aurait prêté sa voiture afin de pouvoir exécuter son plan sous prétexte qu’elle travaille pour son compte en tant que femme de ménage.
Il est à noter que les enquêtes se poursuivent avec l’accusée de 30 ans, afin de déterminer le nombre de terroristes avec qui elle collaborait.