Après 12 ans d’exil volontaire, Mezri Haddad est de retour en Tunisie. Quand on évoque le mot « révolution », Mezri Haddad ne mâche pas ses mots. Pour l’ancien ambassadeur représentant permanent de Tunisie auprès de l’Unesco, la date du 14 janvier 2011 est annonciatrice d’une «destruction programmatique » de la Tunisie. « Je m'étais juré ne jamais mettre les pieds dans un pays sans Souveraineté, dirigé par les comploteurs, les islamistes et les mercenaires de la "feuille de route"!», souligne Haddad dans un post publié sur son compte Facebook, le 18 juin dernier.
Haddad ne revient pas au pays les mains vides. Bien au contraire, profitant de son retour, l’essayiste et penseur chevronné s’apprête à présenter, demain 14 juillet, à partir de 18h à l’hôtel Mövenpick Gammarth ses trois derniers ouvrages édités récemment à Paris.
Ce commis de l’État persiste et signe : « je n’ai pas du tout l'intention de prendre ma retraite après 35 ans de lutte pour une Tunisie libre, souveraine, prospère et moderne. Il n'y a de repos que dans l'éternité. Tant que je fréquenterai ce bas monde, la Tunisie sera ma boussole et le bonheur des Tunisiens ma priorité ».
Les amis de Haddad découvriront les trois ouvrages qu'il a élaborés durant son séjour à Paris à savoir, « Mon combat contre l’islamisme et ses idiots utiles », (Edition L’Harmattan – février 2022), « La Face cachée de la révolution tunisienne. Islamisme et Occident : une alliance à haut risque », une réédition à laquelle un chapitre de 100 pages intitulé « La Tunisie, onze ans après le coup d’Etat islamo-atlantiste » a été ajouté et « Du choc de civilisation à la guerre de substitution » (Paru à Paris chez J.C. Godefroy) portant sur le conflit entre la Russie et l’Ukraine.
Ces trois livres qui feront l’objet de cette cérémonie de dédicace seront présentés respectivement par trois personnalités de renom en l’occurrence, le Pr Mohamed Mahjoub, Moncef Gouja et Abdelaziz Kacem.
Med Ali Sghaïer