Nombreux sont les dirigeants du monde qui ont présenté leurs condoléances au peuple tunisien suite au décès du président de la République Béji Caïd Essebsi. Sur l’échelle arabe, 7 pays ont décrété un deuil de 3 jours avec mise en berne de leurs drapeaux. D’autres ont envoyé des responsables haut placés pour les représenter aux funérailles.
Néanmoins, il y avait un dirigeant arabe qui a gardé le mutisme depuis l’annonce du décès du regretté BCE.
Il s’agit du président syrien, Bachar Al Assad. En faisant le tour des médias syriens, aucune condoléance, aucun mot de compassion ni de soutien n’ont été exprimés à l’endroit de la famille du défunt et par extension au peuple tunisien dans son exhaustivité.
Tout le monde sait pourtant les incommensurables efforts fournis par BCE pour impulser de nouveau les relations avec la Syrie auxquelles un certain Moncef Marzouki a porté, à un certain moment, un coup d’estoc fatal et également pour intercéder en faveur de ce pays dans l’optique de sa réhabilitation aux yeux des autres pays arabes.
Ce mardi 30 juillet, le ministère tunisien des Affaires étrangères, a fait savoir que le président syrien a adressé un télégramme dans lequel il présente ses condoléances au peuple tunisien. » C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris le décès du président de la république tunisienne, Mohamed Béji Caïd Essebsi, qui a passé sa vie à servir son pays », lit-on dans ledit télégramme.
Wejden Jlassi