Les circonstances du décès de l’ancien président égyptien, Mohamed Morsi, demeurent mystérieuses et le pouvoir d’Abdelfattah Al Sissi est pointé du doigt. D’ailleurs, Le Haut Commissariat pour les Droits de l’Homme, relevant de l’Organisation des Nations Unies (ONU), a appelé à ouvrir une enquête indépendante. Cette annonce a fait grincer les dents des autorités égyptiennes qui l’ont aussitôt condamnée ce mercredi 19 juin 2019.
Ahmed Hafedh, porte-parole officiel du ministère égyptien des Affaires Étrangères, a affirmé que son pays condamnait avec « la plus grande fermeté » les déclarations du représentant du Haut Commissariat pour les Droits de l’Homme. « Ces déclarations traduisent une tentative de politiser le décès [de Mohamed Morsi], alors que ce décès était naturel. Ces déclarations sont indignes d’un représentant officiel d’une grande organisation internationale », a-t-il déclaré.