Le décès du magistrat et militant des droits de l’Homme, Mokhtar Yahyaoui, mardi 22 septembre 2015, à l’âge de 63 ans a fait couler beaucoup d’encre. En effet les médias tunisiens ont rapporté l’information en évoquant plusieurs versions.
Quelque uns ont évoqué un décès naturel suite à une crise cardiaque. Pour d’autres, la mort serait due à une forte chute . Les internautes et certains ‘militants’ de la société civile ont évoqué un acte criminel étant donné les prises de positions du défunt, qui dérangeaient souvent.
Contacté par Réalités Online ce matin, Ahmed Rahmouni, président de l’Observatoire tunisien de l’indépendance de la Justice (OTIM) a affirmé que selon les données communiquées depuis quelques minutes par le médecin légiste, il s’est avéré que la mort était naturelle.
« L’autopsie a été effectuée il y a quelques minutes en présence des représentants du ministère public et des représentants de la justice. Il s’est avéré que le décès de notre collègue est du à une crise cardiaque aiguë, voire très aiguë, cette crise a entraîné sa chute du toit de sa maison à Bizerte. »
Il a par ailleurs affirmé que la mort subite du défunt explique peut être les diverses versions. D’autant plus que Mokhtar Yahyaoui ne souffrait d’aucune maladie chronique.
