Le juge d’instruction du tribunal de première instance de Sfax 2 a autorisé l’ouverture d’une enquête sur la mort dans des conditions troublantes d’un patient souffrant d’insuffisance rénale, et ce en vertu de l’article 31 du code pénal.
Une activiste de la société civile a publié samedi 25 avril sur son compte facebook une vidéo de son frère qui souffrait d’insuffisance rénale et transporté à l’hôpital universitaire Hedi Chaker de Sfax pour subir des soins urgents.
Seulement, le malade était resté plus de 12 heures à l’hôpital sur un brancard sans que personne ne vienne le secourir ou diagnostiquer sa maladie.
En effet, aucun médecin ni infirmier ne l’a assisté durant tout ce temps-là de peur qu’il ne soit contaminé par le nouveau coronavirus COVID-19.
Pourtant, sa situation s’était vite détériorée. Malgré les implorations de sa soeur, personne n’était venu le sauver jusqu’à ce qu’il rende l’âme le jour même, samedi 25 avril.
A en croire Mourad Turki, porte-parole des tribunaux de Sfax qui s’exprimait dimanche pour Radio Sabra FM, le corps du défunt a été soumis à l’analyse du médecin légiste du même CHU afin de connaitre l’heure exacte et les raisons du décès.
H.A.