Le mouvement Ennahdha tente de se défendre.
Mercredi 28 avril, le parti islamiste a dû publier un communiquer pour se défendre après l’attaque de 36 organisations et associations de la société civile qui l’accusent de propager des discours haineux et incitant à la violence, à la haine et à la division dans le pays.
Cette attaque de la société civile survient suite au énième acte terroriste dans lequel un Tunisien est impliqué, celui de la semaine dernière au commissariat de Rambouillet, près de Paris.
Ennahdha se dit « étonnée » qu’elle soit mêlée à ce genre d’actes terroristes, soutenant qu’on tente ce faisant de « ternir son image au plan national et international », et dénonce ce qu’elle appelle « toutes les parties qui ont pour métier de régler des comptes idéologiques en exploitant les drames des autres ».
Par ailleurs, Ennahdha dénonce l’action terroriste dont a été victime une fonctionnaire de la police à Rambouillet, appelant à « coordonner les efforts en vue de s’opposer à tous les actes terroristes dont sont victimes des innocents ».
Mardi 27 avril, 36 organisations et associations de la société civile ont fermement fustigé des mouvements et partis extrémistes qui se disent « islamistes et prétendent défendre la religion » dans une claire allusion au mouvement Ennahdha.
« Ces partis extrémistes confient le soin d’accomplir les actes terroristes à des personnes au faible niveau intellectuel qui deviennent une proie facile aux discours incitatifs haineux distillés par ces partis prétendument islamistes », dénoncent les 36 organisations et associations civiles du pays.
H.A.