Plusieurs voix se sont élevées, aussi bien en Tunisie qu’en Algérie, pour dénoncer les propos de Riadh Mouakhar, ministre des Affaires Locales et de l’Environnement, sur l’Algérie. Afek Tounes, famille politique du ministre, a publié, lundi 8 mai 2017, un communiqué dans lequel il défend son membre. « Surenchères » et « mauvaise interprétation » : c’est sur ces deux termes que ledit communiqué a été axé.
Afek Tounes pointe ouvertement du doigt des partis signataires de l’acte de Carthage, sans les citer. Sans doute, un clin d’œil à Ennahdha qui a dénoncé les propos de Mouakhar dans un communiqué datant du 6 mai 2017. « Il ne faut pas suivre la surenchère politique, portant atteinte à l’intérêt national et aux relations de la Tunisie avec le Maghreb, notamment avec la Libye et l’Algérie, pour lesquels nous exprimons un profond respect », déclare le parti dans son communiqué.
Afek Tounes dénonce, par la suite, une tentative « d’utiliser une erreur de communication du ministre ». Il rappelle que ce dernier a nié toute volonté de porter atteinte à l’Algérie ou à la Libye.
Rappelons que suite aux déclarations de Riadh Mouakhar, l’ambassadeur de Tunisie à Alger, Abdelmajid Ferchichi, a été convoqué par le ministère algérien des Affaires Étrangères. Selon un communiqué algérien, l’ambassadeur tunisien va devoir fournir « des clarifications concernant les déclarations de Riadh Mouakhar ».
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