Les répercussions des agressions et attaques subies par plusieurs pays du Moyen-Orient se font sentir de plus en plus dans le secteur pétrolier, Le prix du pétrole Brent s’abaisse à 81,8 dollars le baril tandis que le brut américain, le West Intermediate Texas (WTI), décline à 76,64 dollars les 159 litres. L’attention se focalise également sur la réunion du comité de suivi de l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) et ses alliés, jeudi, bien que les attentes penchent vers une stabilité de la politique de production actuelle.
L’Arabie saoudite joue sa carte dans la tourmente pétrolière
Alors que les exportations de pétrole en direction de l’Asie semblent, pour l’instant, épargnées par les actes de résistance des Houthis, acheminer le pétrole vers le bassin atlantique devient une entreprise de plus en plus ardue, entravée par des tarifs d’expédition incontrôlables. Face à ce défi épineux, la première exportatrice de brut au monde, l’Arabie Saoudite a réagi en baissant les prix de son or noir, une stratégie visant à le rendre plus accessible sur le marché mondial.
La mer Rouge et le canal de Suez sous tension
La conjoncture de la logistique pétrolière internationale est au premier plan puisqu’elle se retrouve brouillée par le refus des Houthis de laisser transiter des navires commerciaux battant sous pavillon de puissances occidentales. Ces actes de résistances nuisent évidemment au transport maritime via la mer Rouge et le canal de Suez. La liste des entreprises contournant le détroit de Bab el Mandeb et la mer Rouge ne cesse de s’allonger, allant des géants pétroliers tels que BP ou Shell aux raffineurs arabes comme l’émirati ADNOC des Émirats Arabes Unis ou encore la major indienne Reliance.
Déclin des prix du brut: La résistance des Houthis déstabilise le marché pétrolier
Barrels for storing oil