A 2 ans, Youssef Achoura, sait déjà comment faire positionner les pièces sur un échiquier ! À 4 ans et demi il rafle des médailles. C’est l’histoire d’un futur champion des échecs.
Parlant à Youssef, il était facile de remarquer qu’il n’est pas un enfant ordinaire. Plein d’énergie, d’intelligence et d’humour, Youssef est vraiment avancé, mais il est aussi turbulent.
« S’il bénéficiera d’un bon encadrement, il sera certainement un champion », pense Mehdi Chouach, son grand-père, qui a eu le grand rôle dans la découverte de son talent.
Ses débuts
On dit que le hasard fait bien les choses…certes. Sa mère, qui a également remarqué son talent, décide de lui faire visiter un club d’échecs à la Marsa (le cavalier matant). Cette visite lui a permis d’attirer l’attention du président de la fédération tunisienne des échecs Yosri Deli. Le jour même la fédération la pris en charge, lui a consacré un entraineur à domicile et lui a offert un échiquier.
Dès lors, l’amateurisme est devenu une chose insignifiante pour lui, maintenant il défie les pros !
Etant le plus jeune inscrit à la fédération nationale des échecs, il reçoit à l’âge de 4 ans, deux invitations pour participer à deux tournois d’échecs à La Marsa et à Sousse. Affrontant des joueurs bien plus âgés que lui, il parvient quand même à rafler deux médailles. Pour son grand-père qui est également un grand joueur d’échecs, Youssef aura de grandes chances pour gravir rapidement les échelons et jouer en international.
Une obsession
Aujourd’hui la vie du petit, tourne autour du Roi, de la Dame, des cavaliers… Pour lui les échecs c’est son monde propre à lui. « Un autre enfant dit où est mon jouet, lui il dit, jour et nuit, où est mon échiquier » témoigne Farouk Chaouch son oncle, également joueur d’échecs.
Le 1 er Mars prochain le petit Youssef fêtera ses 5 ans, sa fascination pour les échecs ne fera que croître pour devenir une passion dévorante. Faute d’adversaire, il ne voit aucun problème à jouer aux échecs contre soi-même.
Pour son père, Ahmed Achoura, qui a appris à jouer aux échecs spécialement pour son fils, un tel jeune talent doit être sponsorisé pour mettre en avant ses capacités et son intelligence.
Il est évident que Youssef a bénéficié d’un milieu familial très favorable, un milieu où jouer aux échecs est l’activité numéro 1, mais il semble que son talent est à l’état pur. Sera-t-il le nouveau Kasparov ? Qui sait…