Décret 54: Le ministère de la Justice en tête avec le plus grand nombre de plaintes déposées

Le rapport de l’Association Takatoô (Intersection Association for rights and freedoms IARF), dévoilé lors d’une conférence de presse organisée ce mardi 27 février 2024, indique que l’année 2023 a été marquée par la continuité de la domination du régime sur la scène politique.

La responsable de la communication de l’association Takatoô, May Abidi, a déclaré au micro de Mosaïque FM qu’il y avait eu une nette détérioration et un recul en matière de libertés, en particulier à cause du décret 54 qui a entraîné l’emprisonnement de plusieurs hommes politiques et journalistes.

La responsable a également indiqué qu’entre janvier 2023 et décembre 2023, l’Association Takatoô a enregistré une moyenne d’environ 10 violations par mois, à l’exception du mois de février où les violations ont atteint 27. Elle a précisé que ces violations sont principalement liées à la liberté d’expression.

May Abidi a souligné que la plupart des plaintes sur fond du décret 54 étaient déposées par le ministère de la Justice. Dans ce contexte, elle a appelé au respect des conventions internationales liées aux droits et libertés en Tunisie.

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