S’il est vrai que toutes les attentions étaient tournées vers ce qui se passait sous la coupole du Bardo, l’évidence est que les structures de l’Etat continuent à fonctionner normalement et veillent au respect de la loi.
Depuis l’annonce par le substitut du président du tribunal de première instance de Tunis portant suspension du parti Ettahrir pour 30 jours, on assiste à un mouvement de défiance de la part de ce parti qui a même multiplié ses manifestations pour prouver qu’il ne reconnaît pas cet Etat et qu’il ne respecte pas ses décisions.
Et il l’a prouvé hier encore à Sfax où un certain nombre de ses partisans ont organisé un rassemblement pour dénoncer le gouvernement d’union nationale en brandissant leurs slogans habituels appelant à l’instauration d’un Etat islamique.
Si le droit de manifester est garanti par la Constitution, que dire du respect de la loi ?
Il est temps de mettre un terme à cette gabegie développée au nom de la liberté que ce parti ne reconnaît même pas.
Que fait-on pour que l’autorité de l’Etat ne reste pas un slogan de campagne sans contenu. Le gouvernement Chahed a du pain sur la planche à ce niveau. Bon vent.