En 2017, le déficit hydraulique était important et les craintes d’une pénurie étaient présentes. 2018, pour sa part, s’annonce meilleur, du moins selon le secrétaire d’Etat aux ressources hydrauliques et à la Pêche, Abdallah Rebhi. S’exprimant dans Yaoum Saïd de ce lundi 22 janvier 2018, il a souligné que le déficit actuel se chiffre à 300 millions de mètres cubes dans les barrages.
Le barrage de Sidi Salam, l’un des plus importants, est actuellement rempli à 23% de ses capacités, selon le secrétaire d’Etat. « La situation est critique, mais le point positif réside dans l’amélioration du rendement des barrages », a-t-il précisé. Quant au barrage de Sidi Barrak, considéré comme une réserve stratégique, il est rempli à 70%. « La situation est, certes, critique, mais il nous reste les mois de février et mars. L’automne nous fournit environ 25% des réserves pluviales. L’hiver, quant à lui, en assure 30% et nous avons encore de la marge », a encore déclaré Abdallah Rabhi.
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