Défis agricoles en 2023 : Une année sous le signe des contraintes

La production agricole tunisienne a chuté de 25% au cours des neuf premiers mois de cette année, en raison de la sécheresse et de la régression de la production oléicole. L’échaudage est une déveine pour l’économie tunisienne, qui dépend fortement de l’agriculture.
La récolte d’olives à huile, première source de devises du pays, s’est résorbée de 25%, passant de 1,2 million de tonnes à 900 mille tonnes. Le déclin est alimenté, notamment par la sécheresse, la baisse des rendements et la concurrence des autres producteurs mondiaux. La production de céréales a également chuté de 69,9%, passant de 1,8 million de tonnes à 539 mille tonnes.  baisse est due à la sécheresse, qui a touché l’ensemble du pays.
L’effritement de la production agricole a des conséquences importantes pour l’économie tunisienne. Elle réduit les revenus des agriculteurs, augmente le chômage et aggrave la balance commerciale du pays. Le secteur du phosphate, autre pilier de l’économie tunisienne, est également en difficulté. La production de phosphate a baissé de 15,8% sur les neuf premiers mois de 2023, en raison d’une structure désuète en manque d’investissements ce qui provoque des grèves sporadiques des travailleurs.

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