Le mouvement Ennahdha a dénoncé ce qu’elle qualifie d’instrumentalisation médiatique au sujet du rapport établi par le ministère public concernant les crimes et délits électoraux commis par des personnalités politiques lors de l’élection électorale anticipée de 2019.
Ennahdha a considéré que certains médias cherchent à salir et à offenser davantage les dirigeants politiques qui s’étaient portés candidats à l’élection présidentielle en particulier le président de l’Assemblée des Représentants du Peuple Rached Ghannouchi, dont l’immunité parlementaire a été complètement ignorée contrairement au président de la République Kais Saied, dont le nom a été retiré de la liste des personnalités concernées par les délits électoraux en raison de son immunité. Ennahdha a, dans ce contexte, considéré que le président de la République a perdu son immunité depuis la suspension de la Constitution conformément aux dispositions du décret présidentiel n°117.