Démission collective des membres du bureau politique de Harak

Tounes Al Irada ont annoncé dans un communiqué officiel leur démission du bureau politique du parti. Il s’agit de Zouhair Ismaiel, Mabrouk Hrizi, Ibrahim Ben Said, Sabri Dkhil, Ghassen Marzouki, Rabii Abdi, Iyadh Loumi, Yassine Oumiya, Zied Soltan, Sami Ilahi, Leila Sebri et Karim Hammami.
Les 12 démissionnaires ont ajouté dans le même communiqué que cette décision de démission a été prise suite à l’impossibilité de continuer à travailler au sein des structures du parti à cause des tentatives d’un groupe restreint de tout contrôler au sein du parti. Cette situation a provoqué des perturbations dans la prise de décisions politiques et des positions du parti tout en empêchant le développement de ce dernier.

De son coté, contactée par Réalités Online, Lamia Khemiri, porte parole officielle du parti Harak Tounes Al Irada a exprimé son étonnement quant à cette décision indiquant que c’est à travers les médias que les structures du parti ont appris la nouvelle de la démission. Elle a ajouté qu’aucune lettre de démission n’a été effectivement adressée à la présidence du parti.
Lamia khemiri a dans ce contexte affirmé que le parti connait actuellement quelques différends liés à la divergence des points de vue entre les différents dirigeants ajoutant que cette situation est ordinaire et pourrait arriver dans n’importe quel parti. Elle a précisé que des efforts sont actuellement déployés en vue de maîtriser ces différends. « La démission des membres du bureau politique n’est toujours pas officielle ni confirmée. Les signataires du communiqué sont toujours les bienvenus au sein du parti. Les différends et les malentendus c’est humain ce qui importe le plus c’est de savoir les surmonter à travers le dialogue. »a-t-elle affirmé.
En ce qui concerne la position officielle du parti Harak Tounes Al Irada par rapport au discours prononcé le 13 août dernier par le président de la République à l’occasion de la fête de la femme, Lamia Khemiri a affirmé que son parti se réserve le droit de ne pas commenter les annonces du chef de l’Etat estimant que les questions évoquées lors du fameux discours de BCE ne sont pas réellement prioritaires. « En tant que parti sérieux, nous considérons qu’à l’heure actuelle il serait judicieux de trouver des solutions à d’autres sujets sociaux brûlant que de se contenter de discuter des sujets stériles qui ne rajoutent rien à la situation économique et sociale du pays. On aurait peut être souhaité voir évoquées d’autres affaires telles que la chute libre du dinar tunisien, du déficit commercial, la hausse de l’endettement ou encore le phénomène  du chômage » a-t-elle indiqué.

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