Dans un communiqué rendu public, Hamida Dridi, présidente de l’Instance nationale pour la prévention contre la torture a annoncé qu’elle allait présenter officiellement sa démission de la présidence de l’instance ce vendredi 30 juin 2017. Elle a toutefois indiqué qu’elle est toujours membre de cette instance.
Le médecin a indiqué que cette démission ne doit être en aucun cas considérée comme une renonciation au dossier de la prévention contre la torture et à ses responsabilités et engagements envers les victimes et l’opinion publique nationale et internationale.
Hamida Dridi qui avait été élue à la tête de l’instance nationale de lutte contre la torture au mois de mai 2016 a indiqué qu’elle fait l’objet de plusieurs pressions et obstacles administratifs et protocolaires tout en indiquant que les conditions de travail ne permettent pas à l’instance ni à sa présidente de jouir suffisamment de leurs prérogatives.
Elle a toutefois réaffirmé son engagement auprès de l’opinion publique indiquant qu’elle continuera à travailler sur le dossier de lutte contre la torture au sein de l’instance qu’elle considère comme un réel acquis pour l’Etat tunisien.
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