Dénigrement de diplomates et contre-vérités sur les nominations: la ferme réaction du MAE

Les débuts de la Diplomatie tunisienne depuis le 3 mai 1956 étaient son âge d’or avec de grands diplomates comme Habib Bourguiba, Mongi Slim, Habib Ben Yahia… Après la tragique traversée du désert de la période noire entre 2011 et 2023, notre Diplomatie a commencé, aujourd’hui, à reprendre ses couleurs. Le ministre Nabil Ammar, depuis son arrivée le 7 février 2023, y est pour quelque chose, c’est certain, mais il faut aussi rappeler que le ministère des Affaires Étrangères regroupe des diplomates et des hauts cadres administratifs chevronnés et dévoués qui ont veillé à ce que le département reprenne sa place naturelle sur la scène internationale.

Or, visiblement, des critiques ont récemment été formulées au sujet du dernier mouvement diplomatique, chose à laquelle le département a fermement réagi dans la soirée de ce vendredi 15 décembre 2023. « Toutes les nominations au sein des consulats et des ambassades ont été soumises à des critères stricts et objectifs, basés sur les compétences, qui s’appliquent à tous les fonctionnaires du ministère », rappelle celui-ci.

Les cadres sont reconnus pour leur expérience, leur intégrité et leur connaissance précise des dossiers qu’ils traitent. « Ils sont connus pour la propreté de leurs dossiers administratifs, leur discipline, leur loyauté à la nation et leur défense de leur souveraineté », affirme le ministère.

Des poursuites judiciaires en vue

Ces compétences, lit-on encore, vont au-delà de toute considération liées à leur appartenance familiale, aux mensonges ou autres. Dans ce contexte, le ministère des Affaires étrangères a exprimé sa ferme intention de mener des poursuites judiciaires contre toute personne qui veut entraver le travail de l’administration ou violer les lois, et ce afin d’éviter les répercussions que cela puisse avoir sur le travail diplomatique.

Le département a aussi brandi la menace de ces poursuites contre les parties ayant contribué à la propagation des mensonges et des contre-vérités afin d’induire l’opinion publique en erreur et de perturber le travail diplomatique. « Toute personne ayant des preuves sur ces éléments est appelée à les présenter à la Justice. Dans ce même contexte, les services concernés au sein du ministère vont défendre les fonctionnaires victimes de diffamation et de diabolisation dans le cadre de la loi », lit-on dans le communiqué.

Enfin, le département a rappelé que le mouvement diplomatique de 2023 a concerné 107 agents et 54 chef(fe)s de missions consulaires et diplomatiques. Il y a eu aussi 115 nominations au sein de l’administration centrale. Aussi, contrairement aux anciennes pratiques marquées par la mauvaise gestion, les agents ont bénéficié d’une reconnaissance et ils sont aussi impliqués dans le travail diplomatique.

Related posts

Charles-Nicolle : première kératoplastie endothéliale ultra-mince en Tunisie

Affaire du complot : Qui sont les accusés en fuite ?

Une opération sécuritaire inédite : Saisie de plus d’un million de comprimés d’ecstasy (Vidéo)