Malgré le démenti du gouvernement d’union nationale et de l’ambassade de la Grande-Bretagne en Tunisie, l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) est toujours sceptique quant aux soupçons de financements britanniques reçus par la Tunisie afin de diaboliser les manifestations.
Le secrétaire général-adjoint de la centrale syndicale, Samir Cheffi, a appelé ce samedi 7 juillet 2018 l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) à ouvrir une enquête sur le sujet. « Il existe des documents relatifs à ce financement, relayés par The Guardian », a-t-il déclaré lors d’un séminaire organisé à Sfax en collaboration avec l’INLUCC (Instance nationale de lutte contre la corruption).
À titre de rappel, The Guardian a mentionné dans l’une de ses éditions que le gouvernement britannique aurait financé une compagne en faveur du Chef du gouvernement Youssef Chahed en janvier 2018, suite aux tensions sociales observées le même mois.