Le président américain Donald Trump a proposé un plan controversé visant à déplacer temporairement ou durablement les Palestiniens de Gaza vers des pays voisins comme l’Égypte et la Jordanie.
Qualifiant Gaza de « site de démolition », Trump a exprimé son souhait de voir ces deux nations arabes accueillir une partie des 1,5 million d’habitants de l’enclave assiégée, dans ce qu’il considère comme une tentative de « restaurer la paix ».
Cette proposition, émise après un échange avec le roi Abdallah II de Jordanie, a suscité un tollé. La Jordanie, qui abrite déjà plus de deux millions de réfugiés palestiniens, a réaffirmé son refus catégorique de devenir une « patrie alternative ». De même, l’Égypte a rejeté toute idée de déplacement forcé, rappelant son soutien à la souveraineté palestinienne et aux droits inaliénables des habitants de Gaza.
Sur le terrain, le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, en vigueur depuis le 19 janvier, reste fragile. Bien que des négociations aient permis des échanges d’otages et de prisonniers, les tensions demeurent. L’entité sioniste a récemment empêché des milliers de Gazaouis de retourner dans le nord de l’enclave, malgré un accord préalable, aggravant la frustration des populations déplacées.