Depuis la Tunise, Saïf al-Islam Kadhafi annonce sa candidature aux élection présidentielle

Seïf al-Islam Kadhafi, le fils de l’ancien guide libyen, a annoncé officiellement lundi 19 mars à partir de Tunis, via l’un de ses représentants, Ayman Bouras, qu’il va se présenter aux élections présidentielles prévue cette année en Libye. Il a choisi Tunis pour y annoncer cette nouvelle, tout en précisant qu’il comptait reconstruire la Libye avec l’aide des pays voisins. La date de son annonce n’est pas un hasard. Elle renvoie au début des frappes de la Libye par l’aviation de l’OTAN en 2011.
Seïf al-Islam Al-Kadhafi n’a jamais caché sa volonté de revenir sur le devant de la scène politique en Libye. Il l’a toujours fait savoir par l’intermédiaire de ses proches. Plusieurs fois, depuis sa libération, il a promis de s’adresser directement à ses sympathisants, mais il a renoncé à chaque fois pour des raisons de sécurité. Aujourd’hui encore, c’est par la voix  de l’un de ses représentants qu’il annonce officiellement sa candidature aux élections présidentielles prévues cette année en Libye.
Ayman Bouras assure que Seïf Al Islam s’adressera bientôt au peuple libyen. Quant à son programme électoral, il se limite pour l’instant à deux points qui font  consensus dans le pays, à savoir le dialogue et la réconciliation nationale. Seïf Al-Islam fait savoir qu’il accueillera à « bras ouverts » tous ceux qui voudront œuvrer pour le bien de la Libye au niveau local, régional ou international.
Le représentant de Kadhafi fils ajoute que ce dernier à une « vision politique, sécuritaire et sociale » pour le pays, avec « un programme de réforme et un projet pour l’avenir ». Il précise également que la construction de la Libye se fera, selon Seïf al-Islam, avec l’aide des pays voisins.
Si sa candidature se confirme, elle constituerait une nouvelle donne sur la scène politique libyenne. Faute de candidats kadhafistes lors des  précédentes élections organisées en 2012 et 2014, les électeurs sympathisants de l’ancien guide libyen avaient largement boycotté le scrutin. Selon plusieurs observateurs, le nombre élevé d’inscriptions sur les listes pour les élections de cette année laisse présager une forte participation de leur part.

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