Le candidat à l’élection présidentielle numéro 2, Zouheir Maghzaoui, a tenu à souligner pour son dernier jour de campagne, que le critère de tout candidat qui se respecte est la présentation de son programme au peuple.
Tout en adossant la responsabilité à l’ISIE, Maghzaoui a qualifié la course électorale d’épuisante, laissant entendre que le processus de la campagne a été marqué par de grandes restrictions qui ont, tantôt, frôlé les limites de la violence au niveau de certaines régions notamment à l’Ariana et à Jendouba, a-t-il révélé lors d’une conférence tenue aujourd’hui, vendredi 04 octobre et dont le contenu a été reporté sur les ondes de Mosaïque Fm,
Cela dit, le candidat numéro 2 a souligné que sa campagne s’est articulée sur le travail bénévole assurant qu’il n’a
aucunement dépassé le seuil financier électoral.
Et en guise de réponse à ceux qui ont appelé au boycott des élections, il a indiqué que le prix du changement, en dehors
des urnes, s’avère très coûteux et qu’il n’existe aucune autre alternative au vote dans la mesure où il s’agit du meilleur moyen pour choisir celui qui soit capable de conduire la prochaine étape.
Zouheir Maghzaoui a par ailleurs tenu à exprimer sa solidarité avec Ayachi Zammel, candidat numéro 1 lequel est condamné en prison. Il a renouvelé par ailleurs son soutien entier à la liberté d’expression tout en promettant l’annulation du décret numéro 54 qui est à l’origine de l’emprisonnement des journalistes et de jeunes issus de différentes régions selon ses dires.
Pour ce qui est de l’immigration clandestine, le nationaliste arabe a exprimé son désarroi face à la propagation de ce
phénomène chez les différentes tranches d’âge pour englober les enfants. Il a expliqué ce phénomène par la propagation de
la pauvreté et par la précarité économique et sociale dans différentes régions du pays.
Concernant le volet économique, Maghzaoui a insisté sur la nécessité de révision du décret 96 et sur la revalorisation du rôle des Hommes d’affaires dans la réussite des investissements tout en tenant compte de la situation des artisans.
Quant au volet politique, le candidat numéro 2 a souligné qu’après les tentatives de diviser les Tunisiens, il est nécessaire
de tenir un débat global qui regroupe tous les Tunisiens avec leur différentes sensibilités politiques, mais aussi de réformer la Constitution et de mettre en place la cour constitutionnelle, et ce, dans les plus brefs délais.