En Tunisie, des citoyens et des entreprises sont encore sanctionnés à cause de leurs opinions politiques. C’est ce qu’a déclaré le député du mouvement Achaab, Salem Labiadh, ce jeudi 29 novembre 2019 lors de l’audition du ministre des Finances par l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) au sujet du budget 2019 de son département.
Le député a expliqué que ces citoyens et entreprises subissent des visites surprises des contrôleurs fiscaux. « Ces pratiques sont comparables à celles que l’on observait avec l’ancien régime », a-t-il déclaré. Il considère, par ailleurs, que l’ARP a commis « un crime » en votant en faveur de l’indépendance financière de la Banque Centrale de Tunisie (BCT).