Des photos mises en ligne récemment sur les réseaux sociaux ont provoqué l’ire des tunisiens. Elles montrent des centaines de seringues utilisés (contenant du sang) et des tubes de prélèvement sanguin jetés dans la nature à quelques mètres du collège de Khezema à Sousse, chose qui constitue une menace réelle pour l’environnement mais également pour les collégiens.
Selon les premiers éléments, ces déchets de soins ont été jetés par l’un des laboratoires médicaux de la région.
A noter que le rejet dans les égouts, dans la nature et même l’enfouissement des déchets de soins dans des zones non-contrôlées peuvent être source de contamination de l’eau destinée à la consommation, de sols ou du réseau trophique, ou contribuer à accroître l’antibiorésistance.
Chaque année en Tunisie, 16.000 tonnes de déchets sont générées par les activités sanitaires, dont 40% sont à haut risque pour la santé et l’environnement.