Une délégation de six députés s’est rendue, dimanche 19 mars 2017, en Syrie, pour rencontrer de hauts responsables syriens. Il s’agit de Abdelaziz Kotti, Khemaïes Ksila (Nidaa Tounes), Noureddine Mrabti (Union Patriotique Libre), Sahbi Ben Fredj (Al Horra), Mongi Rahoui et Mbraka Brahmi (Front Populaire).
Dans un post publié sur Facebook ce lundi 20 mars, Sahbi Ben Fredj a indiqué que la délégation a rencontré le vice-ministre syrien des Affaires Étrangères. « Le peuple syrien ne considère pas le peuple tunisien comme le responsable de ce que certains tunisiens ont commis », a déclaré le vice-ministre des Affaires Étrangères syrien à la délégation tunisienne, selon Sahbi Ben Fredj.
D’autre part, toujours selon le député d’Al Horra, le ministre syrien affirme qu’aucune coopération n’a été proposée par la Tunisie sur le sujet des 54 tunisiens arrêtés en Syrie. « Ils ont été arrêtés alors qu’ils tentaient de traverser les frontières syriennes afin de participer aux combats », a encore précisé le responsable syrien.
Sur le plan diplomatique, Sahbi Ben Fredj souligne que le ministre syrien s’est étonné de voir la partie tunisienne ignorer la volonté populaire visant à rétablir les relations tuniso-syriennes.
« Que nos familles syriennes en Tunisie se rassurent : nous avons déjoué les complots visant la Syrie et la victoire est proche. La Syrie met à la disposition des autorités officielles ou parlementaires tous les moyens afin de révéler la vérité sur les réseaux de recrutement des terroristes », a encore déclaré le vice-ministre syrien des Affaires Étrangères, d’après le député tunisien.