C’est donc demain, lundi 20 février, que professeurs de lycées et instituteurs vont se rassembler devant les délégations régionales de l’éducation sur tout le territoire national. Un mouvement de protestation annoncé par les syndicats de l’enseignement de base et secondaire, à l’issue de leur réunion du 13 février 2017. Autre rendez-vous à retenir : le 22 février, où les professeurs entreront en grève générale. Les instituteurs, pour leur part, passeront à l’action les 8 et 9 mars prochain. Tout ce brouhaha pour les mêmes revendications professionnelles, mais aussi pour demander le départ de Néji Jelloul, ministre de l’Éducation.
« Exiger le départ de Néji Jelloul est une revendication purement politique. Le ministère considère que seuls les sujets sociaux et la réforme de l’éducation doivent être discutés avec les syndicats », a déclaré Mohieddine Messaoudi, chargé de communication au sein du ministère de l’Éducation, à Réalités Online ce dimanche.
Il souligne que le ministère de l’Éducation appelle les syndicats à prendre en compte l’intérêt des élèves qui traversent une période sensible, compte tenu de l’arrivée des examens nationaux.
Mohieddine Messaoudi déclare, par ailleurs, que le ministère déplore les rumeurs diffusées par certains syndicalistes sur le travail du cabinet des services scolaires, notamment sur la question de la privatisation de l’enseignement public ou encore des infractions financières. « Les syndicats sont appelés à exposer ce qu’ils ont à dire dans le cadre du dialogue », a-t-il déclaré.
Le chargé de communication a assuré, d’autre part, que toutes les revendications matérielles des enseignants ont été satisfaites. « Ils n’ont plus aucune revendication professionnelle ou matérielle à clamer étant donné qu’ils ont tout obtenu. Il y a, à titre d’exemple, le recrutement de 800 enseignants et de 1000 instituteurs suppléants qui a été effectué. À cet effet, un décret gouvernemental a été inscrit au JORT. L’affaire est donc officielle », a-t-il encore assuré.