Dans un nouveau rapport médiatique, le site américain Server Brief, spécialisé dans les affaires sécuritaires, a affirmé que l’organisation terroriste Etat Islamique ou Daech n’a pas réussi à mettre les pieds en Algérie à cause de la stratégie sécuritaire stricte mise en place par l’armée algérienne contre l’infiltration des membres des cellules terroristes.
D’après ce même rapport, les djihadistes de Daech n’ont pas réussi à regagner le territoire algérien à cause du haut niveau de sécurité mis en place par le gouvernement.
Le même journal a ajouté que le nombre des jeunes algériens qui ont réussi à rejoindre les groupes armés dans les zones de conflit ne dépasse pas les quelques centaines. Il s’agit d’un nombre très limité par rapport aux dizaines de milliers de jeunes maghrébins (tunisiens, marocains et libyens) qui ont été endoctrinés par l’organisation terroriste Daech au bout de quelques années.
257 terroristes abattus par l’armée algérienne depuis 2015
Il est à noter que dans un communiqué rendu public, l’armée algérienne a annoncé avoir abattu en 2015, 157 terroristes. Le même communiqué a indiqué que le nombre des djihadistes tués lors des 8 premiers mois de 2016 s’élève à 99.
Par ailleurs, le même site a affirmé dans une analyse publié par Washington, que l’échec de l’Etat Islamique dans la ville libyenne de Syrte évoque plusieurs problématiques sur les pays arabes vers lesquels les combattants de l’organisation pourraient fuir dont la Tunisie.
En effet, étant donné que les autorités algériennes ont renforcé le niveau de sécurité sur leurs frontières, les milliers de terroristes qui seront chassés de Libye suite à leur défaite à Syrte, se dirigeraient vers les autres pays du Maghreb.
D’ailleurs, des rapports médiatiques précédents font état de dizaines de terroristes craignant les attaques militaires du général Haftar à Syrte, Derna et Benghazi, s’apprêteraient à franchir les frontières tunisienne en se faisant passer pour de simples citoyens libyens, avec des passeports libyens falsifiés. D’après ces mêmes sources, la proximité géographique a poussé les terroristes qui sont pour la plupart de nationalités tunisienne et marocaine, à se diriger en premier lieu, vers la Tunisie.