Le succès de la TICAD 8, organisée par le Japon en Tunisie, est palpable. Les dirigeants des pays Africains, dont la Tunisie, ont formulé plusieurs demandes et propositions. Elles portent, notamment, sur la réforme du Conseil de Sécurité de l'ONU (Organisation des Nations Unies).
Ils réclament la levée de l'injustice subie par l'Afrique pendant des décennies. Dans cette optique, notre Continent devrait avoir, au moins, 2 sièges permanents au sein du Conseil de Sécurité, comme c'est le cas pour la France, le Royaume-Uni, les États-Unis, la Russie et la Chine. L'Afrique devrait aussi disposer d'un veto, comme c'est le cas pour les 5 membres permanents de l'institution onusienne.
Il s'agit d'une proposition plus que légitime. L'Afrique, par sa population, ses richesses – spoliées pour la plupart – et le poids économique, devrait bénéficier d'un minimum de reconnaissance. Plusieurs observateurs disent, en effet, qu'il est injuste que 1,216 milliard d’Africains soient exclus de la sorte, même indirectement, de l'ONU…