« Athawra News« , classée presse de caniveaux, a quand même bénéficié du soutien de deux avocats, de gauche, en les Maîtres Abdennaceur Lâaouini et Jalel Hammami.
Au nom de la liberté d’expression, les deux avocats ont pris la défense de ce journal qui s’est spécialisé dans la diffamation et l’atteinte aux vies privées des personnalités publiques, sous le masque du journalisme d’investigation.
Avec un contenu et des rédacteurs qui n’ont aucun lien avec le métier du journalisme, « Athawra News » se permet de se placer, non seulement dans le journalisme mais surtout dans l’investigation, chose qui laisse poser de multiples questions sur ceux qui financent ce produit et le poussent vers l’avant, malgré la campagne, largement menée, contre sa stratégie et contre son propriétaire.
En effet, il y a un mois, Beji Caïd Essebsi avait reçu, au Palais Présidentiel, Taïeb Zahar, président de la FTDJ, Fahem Boukadous pour le SNJT accompagnés du président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption, Chawki Tabib, pour aborder le sujet de la presse de caniveaux et prendre les mesures qu’il faut pour mettre fin à ce flux de publications toxiques revenant à « Athawra News« .
Cette rencontre a permis d’attirer l’attention du chef de l’Etat sur les agissements de certains responsables de cette presse et qui portent atteinte à la crédibilité de tout le secteur en général et à la crédibilité de ceux qui y exercent en particulier.
Une pétition a été signée par les représentants des organisations, ci-dessus citées, à côté du Président de la LTDH, Abdessatar Ben Moussa et a été déposée auprès du Procureur de la République, qui a promis d’ouvrir une enquête. L’avancement de cette enquête semble encore traîner.
81