Le dialogue national, proposé par l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) et qu’elle a soumis au président de la République, fait beaucoup parler de lui. La proposition, pour information, a été acceptée par le Chef de l’État, Kaïs Saïed. Abdelkarim Harouni, président du Conseil de La Choura, est revenu sur le sujet dans son passage dans La Matinale de Shems FM ce lundi 4 janvier 2021.
« Le président de la République semble avoir rejeté le dialogue. Il semble, en même temps, qu’il a donné son accord sous la contrainte », a-t-il déclaré au micro de Hamza Belloumi. Au sujet de la participation de la jeunesse audit dialogue, évoquée par Kaïs Saïed, Harouni considère que certains « essayent d’instrumentaliser ces jeunes ». S’agit-il d’une énième pique adressée au président ? C’est possible.
« C’est une occasion de permettre à ces jeunes d’adhérer aux organisations nationales. Les coordinations ne représentent pas le peuple. Ces dernières résultent d’une situation anormale. Si l’on n’arrive pas à se mettre d’accord sur le dialogue, la Constitution prévoit plusieurs mécanismes », a-t-il encore déclaré.
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