Dialogue national : pourrait-on vraiment réunir tout le monde ?

Comme cela a été annoncé, le président de l’ARP (Assemblée des Représentants du Peuple), Rached Ghannouchi, a reçu le secrétaire général de l’UGTT (Union Générale Tunisienne du Travail), Noureddine Taboubi, au Bardo ce mercredi 31 mars 2021. Les deux hommes ont discuté principalement discuté du dialogue national.
C’est ce qu’a déclaré le chargé de l’information à l’ARP, Meher Medhioub. « Ils [Ghannouchi et Taboubi] ont assuré que dialogue national devrait démarrer dans les plus brefs délais. Il devrait porter sur la crise économique, sociale et politique. Tous les acteurs sur la scène nationale sont concernés, sans exception », a-t-il encore déclaré.
Voilà qui annonce une possible sortie de crise, même si rien n’est encore acquis. Toutes les parties prenantes de la scène nationale vont-elles réellement participer à ce dialogue ? Nous connaissances l’adversité et les différends qui les séparent : Kaïs Saïed qui refuse de dialoguer avec les « corrompus » – référence à Qalb Tounes -, le Parti Destourien Libre (PDL) qui semble envisager de boycotter le dialogue, ou encore Qalb Tounes qui n’y croit pas. Trop de concessions à faire, trop de volonté de puissance et trop de calculs qui risquent d’empêcher le bon déroulement de ce dialogue de la dernière chance, voire sa tenue.

F. K

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