Les transferts de fonds des Tunisiens résidant à l’étranger (TRE) ont atteint un niveau record en 2023, franchissant la barre des 7 milliards de dinars (environ 2,2 milliards de dollars). La manne financière, qui représente 65% de la dette extérieure du pays à fin 2023, est devenue un pilier de l’économie tunisienne, selon un responsable de l’Office des Tunisiens à l’étranger (OTE).
Un potentiel inexploité
Ces transferts ont joué un rôle crucial dans l’amortissement des effets de la crise économique et financière que traverse la Tunisie depuis plusieurs années. Ils ont permis de soutenir la consommation des ménages, de financer les importations et de couvrir les dépenses du service de la dette. Les transferts de fonds sont également essentiels pour les familles des TRE. Ils constituent une source de revenus importante, qui permet de couvrir les besoins de base, tels que la nourriture, le logement et l’éducation. Ils contribuent également à réduire la pauvreté et l’exclusion sociale. Malgré leur importance, les transferts de fonds des TRE sont encore sous-exploités. Ils pourraient être utilisés pour financer des projets de développement, tels que l’entrepreneuriat, l’investissement productif et l’infrastructure.
Une contribution essentielle
La diaspora tunisienne est une composante essentielle de l’économie nationale. Ses transferts de fonds sont une source de revenus importante, qui contribue à soutenir la croissance et à améliorer le bien-être des Tunisiens. Les transferts de fonds des TRE sont une véritable aubaine pour la Tunisie. Ils représentent une source de revenus stable et fiable, qui permet de faire face aux défis économiques et sociaux du pays. Cependant, il est important de veiller à ce que ces transferts soient utilisés de manière optimale, afin de maximiser leur impact sur le développement de la Tunisie.