Actuellement, nombreux sont ceux qui en veulent au Professeur Didier Raoult, directeur de l’Institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection (IHM) de Marseille et père de la molécule l’hydroxychloroquine, qu’il a recommandée pour lutter contre le nouveau coronavirus (SARS-CoV-2 ou COVID-19).
En fait, plusieurs études et essais cliniques ont été menés dans le monde pour prouver que le traitement étaient inefficaces -non sans un semblant d’acharnement -. Certaines ont rappelé que le médicament provoquait des effets secondaires chez les patients traités. L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) a tout simplement décidé de suspendre le traitement à baise de de la chloroquine. Même notre pays, la Tunisie.
Qu’en pense le principal intéressé à propos de tout cela ? Dans un entretien accordée à France 3, il a affirmé que ces informations n’étaient pas crédibles, étant donné qu’aucun médecin et aucun hôpital n’ont été cités.
Sur LCI, au micro de David Pudjadas, le Professeur Didier Raoult assure qu’il n’est aucunement dérangé par la décision du Haut Conseil de la Santé publique en France qui a, rappelons-le, recommandé la suspension des prescriptions de la chloroquine pour traiter le COVID-19. Le Professeur parle, en fait, « d’études foireuses », notamment celle qui a été publiée dans The Lancet au sujet de la probable inefficacité de la chloroquine. « Ce n’est pas une étude clinique. Il s’agit plutôt d’une étude rétrospective. Les 4 professeurs n’ont pas vu un seul malade mais, 96 000 dossiers de patients venant de 671 hôpitaux dans le monde », a-t-il déclaré sur LCI, rappelant que, pour sa part, il est en contact avec les patients. « A Marseille, nous avons traité 4000 personnes. Je les ai vues, je suis dans la réalité », a-t-il encore lancé.
Au sujet de la dangerosité du traitement, le Professeur assure que ceci pourrait être le cas pour d’autres traitements, à l’instar du Doliprane. « La dose toxique représente le double de la dose thérapeutique », a-t-il souligné. Tout ce brouhaha, poursuit-il, résulte d’une énorme pression financière qui serait exercée sur la recherche scientifique. « Le financement de la recherche médicale devient trop puissant. Le secteur est, désormais, guidé par le désir de continuer à vendre des médicaments », a encore déclaré le Professeur Didier Raoult.
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