La Présidente Brésilienne, Dilma Rousseff, évincée du pourvoir par le Parlement brésilien, il y a une semaine, a déclaré à Russia Today qu’elle considère sa destitution comme un coup d’Etat.
Rousseff explique que la destitution est prévue uniquement si le Président enfreint la constitution ou ne respecte pas les droits de l’Homme. La constitution stipule, en effet, que les conditions pour destituer un Président sont: un abus de pouvoir, une violation de la constitution ou des droits de l’Homme. Or, Rousseff, n’est coupable d’aucun de ces dépassements. Ce qui l’amène à dire qu’il s’agit d’un coup d’Etat.
Elle précise qu’elle est poursuivie en justice juste pour des crédits supplémentaires accordés au budget, alors que tous les présidents l’ont fait avant elle.
Dilma Rousseff assure qu’elle reste positive et qu’elle continue à se battre « non seulement pour conserver mon poste de présidente, mais surtout pour l’intérêt de la démocratie dans mon pays ».