Par Hajer Ajroudi
Le premier tour a abouti à l’ascension de deux candidats finalistes pour la présidentielle, Mohamed Moncef Marzouki, président provisoire sortant et ancienne figure de l’opposition à Ben Ali et Béji Caïd Essebsi, compagnon et disciple de Bourguiba, plusieurs fois ministre, président du Parlement à l’ère de Ben Ali et chef efficace du gouvernement postrévolutionnaire. Le président provisoire sortant promet d’être le rempart au retour de la tyrannie. Dans sa campagne il joue sur cette peur. Béji Caïd Essebsi vante les aspects positifs de ce même passé : souveraineté, enseignement, santé, statut de la femme, etc. Pour mener sa campagne, il s’appuie sur les aspirations des Tunisiens à préserver leur modèle de société et à retrouver la sécurité et la stabilité.
Lire la suite :
Moncef Marzouki : Des droits de l’homme au pouvoir
Béji Caïd Essebsi: De l’ardeur du militant au responsable politique