La ministre intérimaire de la Santé, Sonia Becheikh a décidé ce mardi 12 mars 2019 d’exclure la directrice du laboratoire national du contrôle des médicaments, Senda Bahri de la commission d’enquête sur le scandale du décès de 12 nourrissons au Centre d’obstétrique et de néonatologie à l’hôpital de la Rabta à Tunis.
Cette décision a été prise suite aux soupçons de conflit d’intérêt qui pèsent sur la directrice du laboratoire national du contrôle des médicaments, étant donné que sa mère est propriétaire d’une société de distribution de préparations pharmaceutiques, et elle fait partie des fournisseurs du ministère de la santé.
Cette information a été révélée par le journaliste Youssef Oueslati au cours d’un entretien avec Senda Bahri dans l’émission Bitawkit Tounes, diffusée sur AL Watanya.
Senda Bahri n’a pas nié au cours de son passage à la télévision, que la société de sa mère fait partie des fournisseurs du ministère de la santé. De son côté, l’organisation I Watch avait appelé à l’exemption de la directrice du laboratoire national du contrôle des médicaments, de la Commission d’enquête en raison de ses liens familiaux avec des responsables dans le domaine de l’industrie pharmaceutique et des équipements de santé.