Par Rania Hammami*
Face aux défis grandissants liés à la raréfaction des ressources et aux aléas climatiques, la Tunisie se dote d’un plan stratégique de grande ampleur pour repenser sa gestion de l’eau jusqu’en 2050.
Fruit d’un long processus participatif associant acteurs institutionnels, experts et représentants des milieux urbain et rural, « Eau 2050 » trace une feuille de route pour sécuriser, valoriser et rationaliser cette ressource vitale.
Un héritage à repenser
Historiquement, la Tunisie a su mobiliser ses ressources hydriques à travers la construction de barrages et l’aménagement d’infrastructures d’irrigation, garantissant ainsi le développement agricole et l’approvisionnement en eau potable. Toutefois, la complexité du système – caractérisé par une distribution inégale des ressources et une forte pression démographique – impose aujourd’hui une transformation en profondeur. Les méthodes traditionnelles ont certes permis de répondre aux besoins antérieurs, mais l’ère du dérèglement climatique et de la demande exponentielle impose une révolution des approches.
Le plan d’action « Eau 2050 » se structure autour de six grands blocs : Gouvernance, Eau potable et Dessalement, Gestion intégrée et Sécurité alimentaire, Qualité de l’eau et Sauvegarde des écosystèmes, Eau et Territoires pour un développement inclusif et Objectivation et Régulation.
Gouvernance
Le renforcement de la coordination institutionnelle et l’adaptation des modes de pilotage sont nécessaires afin d’optimiser la gestion de la ressource.
- Fédérer les acteurs à tous les niveaux: le plan d’action propose de créer une fédération des Groupements de Développement Agricole (GDA) à l’échelle locale, régionale et nationale. Cette approche vise à mutualiser les compétences et à favoriser une synergie entre les différents acteurs. En unissant les forces, il sera possible d’agir de manière concertée et d’assurer une meilleure représentativité des besoins spécifiques des territoires.
- Moderniser la SONEDE: une évolution structurelle importante consiste à faire évoluer le statut de la SONEDE en la transformant en une Société à Capitaux Publics de Droit Privé (SCPD). Ce changement de statut permettrait d’instaurer des mécanismes de gestion plus souples et plus efficaces, tout en conservant une mission de service public. L’objectif est d’améliorer la qualité et la réactivité dans la distribution de l’eau, en introduisant une dimension partenariale et en dynamisant la gestion opérationnelle.
- Repenser l’organisation de l’assainissement: le plan évoque la nécessité de « récupérer l’assainissement » en créant un département dédié au secteur hydrique. Une telle structure aurait pour but de séparer clairement les missions liées à l’approvisionnement en eau potable de celles d’assainissement, afin de mieux équilibrer les différents usages et de favoriser une gestion intégrée et cohérente.
- Instaurer une gouvernance régionale forte: afin de prendre en compte les spécificités locales et d’assurer une meilleure réactivité, l’étude recommande de «régionaliser institutionnellement l’hydrique». Concrètement, il s’agit de créer des Autorités régionales dotées de pouvoirs décisionnels réels. Ces entités auront pour mission de coordonner les actions au niveau des territoires, de favoriser l’arbitrage entre les divers usages et de veiller à la mise en œuvre des politiques de gestion de l’eau adaptées aux réalités locales.
- Créer une Agence nationale de régulation hydrique: pour garantir une surveillance efficace et une application rigoureuse des politiques publiques, le plan suggère la création d’une agence nationale dédiée à la régulation du secteur. Cette agence serait chargée d’élaborer des normes, de suivre la performance des acteurs et de s’assurer que les décisions prises s’inscrivent dans une logique de transparence et d’équité.
- Transversaliser la fonction de pilotage: actuellement centralisée au sein du Bureau de Pilotage de l’Eau et de l’Hydraulique (BPEH), la fonction de pilotage doit être repensée pour devenir transversale. Cela signifie que la coordination et l’arbitrage entre l’ensemble des acteurs (publics, privés et parapublics) devront être renforcés, afin d’harmoniser les décisions et de veiller à ce que chaque action s’inscrive dans la stratégie globale de « Eau 2050 ».
En renforçant la coordination institutionnelle et en adaptant les modes de pilotage, la Gouvernance vise à créer un cadre institutionnel agile et intégré. L’ensemble de ces mesures, allant de la fédération des acteurs à la création de structures régionales et nationales, se traduit par une volonté d’optimiser la gestion de la ressource en eau. Cette approche ambitieuse est essentielle pour répondre aux défis contemporains et garantir un développement durable, en plaçant la gestion de l’eau au cœur des décisions stratégiques de la Tunisie.
Eau potable et dessalement
Le dessalement se présente comme l’un des piliers essentiels pour garantir un accès sécurisé à l’eau potable en Tunisie, en conjuguant la rénovation des réseaux existants et l’intégration du dessalement comme solution complémentaire.
- Modernisation et réhabilitation des réseaux: pour assurer une distribution optimale de l’eau potable, le plan insiste sur la nécessité de moderniser les infrastructures vieillissantes. La rénovation des réseaux vise à :
– réduire les pertes dues aux défaillances techniques et aux infrastructures obsolètes,
– optimiser la distribution en réévaluant les capacités et en adaptant les systèmes aux réalités démographiques et territoriales,
– renforcer la résilience des réseaux face aux aléas climatiques et à la variabilité de la demande.
Ces actions permettront non seulement d’améliorer la qualité de service, mais également de réduire les coûts liés à une gestion inefficace des ressources.
- Recours au dessalement d’eau de mer: dans les zones où les ressources naturelles en eau sont insuffisantes ou irrégulières, le dessalement d’eau de mer apparaît comme une alternative stratégique innovante. Ce volet comprend :
– la mise en place de nouvelles installations de dessalement, qui transformeront l’eau de mer en eau potable,
– l’intégration de technologies avancées permettant d’optimiser les procédés et de réduire l’impact énergétique,
– la complémentarité avec les réseaux rénovés, afin d’assurer une source d’approvisionnement stable et sécurisée, notamment dans les régions côtières ou en proie à la sécheresse.
- Synergie pour un accès sécurisé et durable: l’alliance entre la rénovation des réseaux et le dessalement permet de diversifier les sources d’approvisionnement et de mieux répondre aux fluctuations de la demande. Cette approche intégrée vise à :
– garantir la continuité du service, en anticipant les insuffisances locales et en sécurisant l’approvisionnement en eau potable,
– optimiser la gestion globale de la ressource, en adaptant les investissements aux besoins réels du territoire,
– stimuler l’innovation technologique, en encourageant le transfert de compétences et l’adoption de solutions modernes au service du bien commun.
- Enjeux sociaux et économiques: au-delà des aspects techniques, le volet Eau potable et Dessalement a des retombées importantes sur les plans social et économique. La modernisation des infrastructures réduit les pertes et améliore l’efficacité, tandis que le dessalement permet d’assurer l’autonomie hydrique des régions en difficulté. Ces mesures participent à :
– l’amélioration de la qualité de vie des populations, en garantissant un accès régulier à une eau de qualité,
– la dynamisation de l’économie locale, en créant des emplois dans la construction, l’exploitation et la maintenance des nouvelles installations,
– la résilience face aux défis climatiques, en assurant une réponse flexible et adaptée aux variations des ressources disponibles.
En combinant la rénovation des réseaux existants et le recours au dessalement d’eau de mer, le dessalement incarne une réponse innovante et structurée aux enjeux de sécurité et d’accès à l’eau. Cette stratégie intégrée permet d’assurer une distribution efficace et pérenne de l’eau potable, tout en anticipant les contraintes liées à l’insuffisance des ressources locales. Ainsi, le plan « Eau 2050 » s’engage résolument sur la voie d’un développement hydrique moderne, durable et équitable, garantissant que chaque citoyen bénéficie d’une ressource vitale en adéquation avec les défis de demain.
Gestion intégrée et Sécurité alimentaire
La Gestion intégrée et Sécurité alimentaire est présenté dans l’étude comme une réponse globale aux défis liés à la gestion de l’eau en milieu agricole et à la garantie de la sécurité alimentaire. Il s’articule autour de trois axes complémentaires :
- Promotion de la recharge artificielle des nappes: pour pallier l’irrégularité des ressources en eau, il est recommandé de renforcer la recharge artificielle des nappes. Cela passe par la mise en place de structures telles que des barrages souterrains, des bassins d’infiltration et d’autres dispositifs permettant de capter et de stocker l’eau excédentaire lors des périodes pluvieuses. Cette démarche vise à transformer les surplus en eau disponible durant les périodes de sécheresse, assurant ainsi une meilleure régularité de la ressource en eau souterraine.
- Modernisation des systèmes d’irrigation: le plan met en avant la nécessité de moderniser les réseaux d’irrigation existants pour améliorer leur efficacité et réduire les pertes. Il s’agit d’introduire des techniques d’irrigation plus économes, telles que l’irrigation goutte-à-goutte ou l’irrigation de précision, qui permettent d’adapter les apports en eau aux besoins réels des cultures. Cette mise à niveau vise à optimiser l’usage de l’eau, tout en augmentant la productivité agricole et en prévenant le gaspillage de cette ressource précieuse.
- Intégration des innovations technologiques: pour renforcer la gestion intégrée, il faut insérer des technologies avancées dans le suivi et la gestion des ressources en eau. L’utilisation de capteurs, de systèmes de télémétrie, de modélisations numériques et d’outils de gestion intelligente permet de monitorer en temps réel les flux d’eau et les besoins en irrigation. Ces outils offrent une meilleure anticipation des aléas climatiques et facilitent l’ajustement des stratégies d’irrigation et de recharge en fonction des conditions du terrain, contribuant ainsi à une gestion plus réactive et efficiente.
En combinant la recharge artificielle des nappes, la modernisation des systèmes d’irrigation et l’intégration d’innovations technologiques, Gestion intégrée vise à instaurer une gestion durable et intégrée des ressources en eau. Cette approche holistique est essentielle pour garantir la sécurité alimentaire dans un contexte de changement climatique et de pression accrue sur les ressources hydriques, tout en soutenant une agriculture moderne et résiliente.
Qualité de l’eau et sauvegarde des écosystèmes
La Qualité de l’eau et Sauvegarde des écosystèmes, tel que présenté dans « Eau 2050 – Plan d’actions », propose une approche globale pour préserver la pureté de nos ressources hydriques et protéger les milieux naturels vulnérables.
- Mise en œuvre d’une politique publique de qualité de l’eau et de sauvegarde des écosystèmes (2P-QE-SE): le plan définit un cadre stratégique pour élaborer et appliquer des mesures spécifiques destinées à :
– surveiller la qualité de l’eau : par la mise en place d’un système d’information dédié, permettant de suivre en temps réel les indicateurs environnementaux et de détecter rapidement toute dégradation,
– réduire l’impact des pollutions : notamment en ciblant les sources de pollution industrielle, domestique et agricole, afin de limiter l’introduction de substances nocives dans les cours d’eau et les nappes phréatiques.
- Protection des écosystèmes fragiles: l’un des axes majeurs consiste à protéger les milieux naturels, particulièrement ceux reconnus pour leur importance écologique, comme les sites Ramsar :
– Restauration et préservation des zones sensibles : le plan propose des actions spécifiques pour la remise en état et la protection des zones écologiques, garantissant ainsi la biodiversité et la pérennité des écosystèmes.
– Mesures de prévention et de contrôle : l’accent est mis sur l’établissement de protocoles rigoureux pour prévenir l’envasement des barrages, la dégradation des habitats naturels et autres phénomènes susceptibles de compromettre la qualité des ressources en eau.
- Intégration de la dimension technologique et réglementaire: afin de rendre ces actions efficaces, l’étude met en avant :
– Le développement d’outils technologiques, tels que des systèmes de surveillance avancés et des plateformes de gestion de l’information environnementale facilitant une prise de décision rapide et adaptée.
– Une harmonisation réglementaire : la mise en place d’un cadre législatif et normatif renforcé, garantissant que les actions de préservation soient appliquées de manière uniforme sur l’ensemble du territoire.
En articulant des mesures de surveillance, de prévention et de restauration, les stratégies adoptées en qualité de l’Eau et sauvegarde des Écosystèmes visent à instaurer un équilibre durable entre les besoins humains en eau et la protection des écosystèmes naturels. Il s’agit non seulement d’assurer la qualité de l’eau pour les générations actuelles, mais aussi de sauvegarder un patrimoine naturel essentiel pour l’avenir, en favorisant une gestion écosystémique et intégrée des ressources hydriques.
Eau et Territoires pour un Développement Inclusif
Il est nécessaire de repenser à l’aménagement du territoire en plaçant la gestion de l’eau au cœur des stratégies de développement.
- Intégration des ressources en eau dans l’aménagement du territoire: le plan insiste sur l’obligation de considérer la disponibilité en eau comme un paramètre déterminant dans la planification territoriale. Adapter l’urbanisme et le développement rural à la rareté de la ressource permet de mieux anticiper et limiter les tensions hydriques.
- Valorisation des zones sous-exploitées: le plan met en avant l’importance de dynamiser les territoires historiquement délaissés ou moins favorisés en matière d’infrastructures hydrauliques. Par des investissements ciblés, ces zones pourront bénéficier d’un accès amélioré à l’eau, stimulant ainsi leur développement économique et social.
- Approche régionale et corridors de développement: pour répondre aux disparités régionales, le plan propose la création de programmes d’aménagement spécifiques, tels que des corridors de développement régional ou des micro-corridors ruraux. Ces initiatives visent à harmoniser les dynamiques territoriales et à créer des pôles de croissance en phase avec les contraintes hydriques locales.
- Synergie entre infrastructures et développement durable: le volet intègre la mise en place d’infrastructures – qu’il s’agisse de réseaux d’irrigation, d’assainissement ou d’autres équipements hydrauliques – en synergie avec des projets d’aménagement du territoire. Cette coordination vise à maximiser l’efficacité des investissements tout en garantissant une gestion équilibrée des ressources en eau.
- Coordination interinstitutionnelle et planification stratégique: la réussite de cette démarche repose sur une forte coordination entre les différents niveaux de gouvernance – du local au national. La mise en place d’un cadre de planification stratégique intégré permettra d’harmoniser les politiques d’aménagement avec les enjeux de gestion de l’eau, assurant ainsi un développement inclusif et durable.
Un appel à une nouvelle stratégie d’aménagement du territoire à la rareté de l’eau vise à transformer les défis hydriques en opportunités de développement. Il s’agit de repenser les espaces urbains et ruraux, de valoriser les zones sous-exploitées et de favoriser une coordination régionale renforcée, pour construire un avenir où la gestion durable de l’eau devient un levier essentiel de l’inclusion et du progrès.
Objectivation et Régulation
Utiliser des outils de modélisation et d’évaluation pour fiabiliser les choix décisionnels et garantir une transparence dans la gestion des investissements. Selon le plan d’action, ce volet stratégique repose sur plusieurs axes complémentaires qui visent à fiabiliser les décisions et à optimiser la gestion des investissements dans le secteur de l’eau :
- Mise en place d’outils de modélisation avancés: pour anticiper et simuler les impacts des différentes options d’investissement, le plan préconise l’utilisation d’outils de modélisation. Ces outils permettent de :
– simuler divers scénarios d’investissement en tenant compte des contraintes techniques, économiques et environnementales,
– évaluer l’impact économique de chaque projet, en comparant les coûts, les retours sur investissement et les synergies potentielles,
– fournir une vision prospective qui aide à prioriser les actions et à répartir efficacement les ressources disponibles.
- Processus d’évaluation et de priorisation: l’objectif est de rendre les choix décisionnels plus objectifs et transparents grâce à :
– l’établissement de critères d’évaluation clairs et quantifiables pour chaque projet,
– la mise en place d’un processus de priorisation inter-plans (quinquennaux et décennaux) permettant d’articuler les investissements sur le long terme,
– la rationalisation des processus décisionnels pour garantir que chaque action s’inscrive dans la stratégie globale d’« Eau 2050 » et contribue à une gestion durable des ressources.
- Transparence et partage de l’information: le plan insiste sur la nécessité de diffuser largement les résultats des modélisations et des évaluations, afin de :
– assurer une gouvernance transparente où toutes les parties prenantes, qu’elles soient institutionnelles, financières ou technologiques, disposent d’informations fiables et actualisées,
– renforcer la confiance entre les acteurs et faciliter la coordination des actions grâce à un système d’information partagé,
– favoriser un suivi rigoureux des investissements et permettre des ajustements en temps réel en cas de dérives ou de changements de contexte.
- Renforcement de la régulation: en dotant les décideurs d’outils d’analyse robuste, on peut garantir :
– une meilleure articulation entre les décisions institutionnelles et les réalités du terrain, grâce à une approche basée sur des indicateurs précis,
– l’optimisation des investissements publics et privés en assurant que les projets sélectionnés répondent aux enjeux de sécurité hydrique et de durabilité,
– une régulation renforcée qui s’appuie sur des données quantitatives pour ajuster les stratégies et garantir l’efficacité des actions entreprises.
En somme, l’Objectivation et Régulation propose une démarche intégrée qui utilise la modélisation et l’évaluation comme leviers pour fiabiliser les choix décisionnels. Ce faisant, il vise à instaurer une gestion transparente et prévisible des investissements, permettant à la Tunisie d’optimiser ses ressources en eau et de répondre avec agilité aux défis futurs. Cette approche rigoureuse est essentielle pour assurer une planification stratégique cohérente et une régulation efficace dans un contexte de transformation profonde du secteur.
Chaque axe de cette étude du plan d’actions traduit une volonté forte de passer d’une gestion de l’offre à une gestion plus équilibrée intégrant la demande, en vue de concilier développement économique, sécurité alimentaire et protection environnementale.
Le plan prévoit des investissements colossaux, articulés sur des périodes quinquennales et décennales, pour moderniser les infrastructures et instaurer un partenariat public-privé performant. Il souligne la nécessité de surmonter les blocages budgétaires actuels et de mettre en place des mécanismes de financement innovants pour ne pas saturer les capacités d’intervention de l’État.
En conclusion, le plan d’action « Eau 2050 » n’est pas seulement une stratégie de gestion de l’eau, c’est un véritable appel à l’unité et à l’action. Il nous rappelle que chaque geste compte et que, collectivement, nous pouvons transformer les défis actuels en opportunités pour préserver notre ressource la plus précieuse. Engageons-nous, décideurs et citoyens, à adopter des pratiques innovantes et responsables afin de bâtir un avenir où l’eau, source de vie, sera protégée et valorisée pour les générations futures. Ensemble, faisons de chaque goutte un symbole de notre détermination à créer un monde durable et solidaire.
* Ingénieure (www.raniahammami.tn)
Cet article est réalisé sur la base de l’étude intitulée : «Elaboration de la vision et de la stratégie du secteur de l’eau à l’horizon 2050 pour la Tunisie “Eau 2050”, Etape 5 : Elaboration des plans d’action détaillés et leur agrégation sous forme d’un plan d’action global pour la mise en œuvre de la stratégie à l’horizon 2050, version provisoire » composée de 347 pages, élaborée par le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime et des Ressources hydrauliques (via son Bureau de la Planification et des Équilibres hydrauliques) de la République tunisienne, avec l’appui de STDI International et GKW, datée de décembre 2022 .