La Compagnie pétrolière nationale libyenne (NOC) poursuit ses efforts pour faire progresser le secteur énergétique du pays. Ce matin, Masoud Suleiman, président par intérim du conseil d’administration de la NOC, a tenu une réunion avec Jeremy Berndt, chargé d’affaires de l’ambassade américaine à Tunis, afin d’explorer de nouvelles opportunités de collaboration entre la Libye et les États-Unis.
Selon un communiqué publié par la NOC sur Facebook, les discussions ont porté sur le renforcement des relations bilatérales dans le domaine énergétique. L’objectif affiché : stimuler la coopération entre les deux nations afin de favoriser une croissance mutuelle et durable.
L’ambassade des États-Unis à Tripoli a, de son côté, souligné l’importance stratégique de la NOC dans l’économie libyenne. L’institution américaine a réaffirmé son soutien à l’indépendance et à l’intégrité de la compagnie, considérées comme des piliers fondamentaux pour accroître la production pétrolière et, in fine, améliorer la prospérité du peuple libyen.
L’échange de vues s’inscrit dans un contexte où la Libye, riche en hydrocarbures, cherche à maximiser son potentiel énergétique tout en attirant des investissements étrangers. Actuellement, la production nationale oscille autour de 1,2 million de barils par jour, un chiffre que le gouvernement ambitionne de porter à 2 millions d’ici 2025.
Les États-Unis entendent évidemment jouer un rôle clé dans cette éventuelle dynamique. Les échanges entre Washington et Tripoli pourraient ainsi ouvrir la voie à des projets conjoints dans l’exploration, l’exploitation et l’amélioration des infrastructures pétrolières.
Reste à voir si ces intentions se traduiront rapidement par des accords concrets, alors que le pays peine encore à surmonter les tensions politiques et sécuritaires qui freinent son développement économique.