Plutôt discret depuis le début de la crise entre le ministère de l’Éducation et la Fédération générale de l’enseignement secondaire, le Chef du gouvernement, Youssef Chahed, est sorti de son silence dans la soirée du vendredi 20 avril 2018 dans une brève déclaration diffusée sur Al Watanya 1.
C’est sur un air grave qu’il s’est exprimé ce soir, pour réagir au blocage des notes et la récente suspension des cours entrée en vigueur depuis le 17 avril 2018. « Les cours vont devoir reprendre dès lundi 23 avril 2018 et les notes, pour leur part, doivent être remises« , a-t-il déclaré, soulignant que le dialogue pourra ainsi être entamé.
Youssef Chahed considère que rien ne peut justifier une année blanche. Le dialogue, poursuit-il, constitue le seul rempart pour l’éviter. « Je suis certain que la majorité écrasante des professeurs veut à tout prix garantir la réussite de l’année scolaire. De ce fait, il va falloir reprendre les cours. Pour notre part, nous nous engagerons à reprendre la dialogue », a-t-il dit.
Le Chef du gouvernement a eu du mal à dissimuler son mécontentent des pressions exercées sur le gouvernement par l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) concernant les revendications sociales. « Il n’y a aucune raison pour que ces pressions aient lieu, étant donné que nous n’avons aucun problème avec les revendications sociales », a-t-il déclaré.
Et pour preuve, d’après Youssef Chahed : le démarrage des négociations sociales pour le secteur public et la fonction publique dès la semaine prochaine. « Ne ratons pas l’occasion que nous avons, aujourd’hui, pour éviter une année blanche. Nous sommes convaincus que notre partenaire social a le même souci que nous de garantir la réussite de l’année scolaire », a-t-il conclu son intervention.
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