Dans un communiqué rendu public dans la soirée du lundi 28 janvier 2019 quelques minutes après l’échec de la séance de négociations avec le ministère de l’éducation, la Fédération générale de l’enseignement secondaire a annoncé sa détermination à poursuivre sa lutte pour défendre les droits des enseignants et des élèves. A cet effet, la partie syndicale a décidé de maintenir le boycott de tous les examens liés au deuxième trimestre ainsi que le sit-in au siège du ministère. Une journée de colère nationale est de même programmée pour le 6 février prochain.
La Fédération a par ailleurs appelé la partie administrative à faire des propositions sérieuses pour reprendre les négociations et donc mettre un terme à la crise et au spectre d’une année blanche.
On se demande aujourd’hui si l’Etat est réellement déterminé, comme c’est le cas pour la fédération, à protéger les droits des nos pauvres élèves, pris en otage, à cause de simples calculs étriqués et le diktat de la partie syndicale.
Quelle est l’image qu’on est en train de véhiculer à cause des pratiques irresponsables des syndicalistes qui ne pensent qu’a leur égoïsme et qui prétendent être préoccupés par l’intérêt de l’élève? La preuve, l’ensemble de leurs revendications professionnelles sont d’ordre matériel. La réforme du système éducatif est le dernier de leurs soucis. Bien que ces revendications soient légitimes, ceci ne justifie pas le désarroi et le chaos que nous sommes en train de subir. Leurs revendications sont loin d’être vitales et il y a mille et une façon de réclamer l’amélioration de leurs conditions professionnelles et matérielles sans toucher à l’intérêt de nos élèves qui sont l’avenir de ce pays.
La crise de l’éducation qui persiste depuis des mois est bien la preuve de l’impuissance des structures de l’Etat. Ce dernier serait même absent.
En effet, aucune mesure rigoureuse n’a été prise jusque là, à quelques semaines de la fin de l’année scolaire.