Le blocage persiste dans l’éducation. La Fédération Générale de l’enseignement secondaire a appelé, dans un communiqué, à la tenue d’une commission administrative sectorielle « dans les plus brefs délais ».
Cette décision, explique la Fédération, intervient suite à l’échec de la dernière séance de travail organisée avec l’autorité de tutelle au Palais du gouvernement. De fait, les parties syndicales et gouvernementales sont encore divisées au sujet de l’âge légal de départ à la retraite des professeurs, des primes spéciales et de la réforme du système éducatif. « Aucun accord définitif capable de répondre aux revendications des professeurs n’a été conclu », peut-on lire dans le communiqué de la Fédération Générale de l’enseignement secondaire.
Ce blocage, soulignons-le, était prévisible après tout. On se souvient encore de la pénible fin de l’année scolaire 2017-2018, marquée par des mouvements de grèves et des suspensions de cours qui ont duré des semaines. Pour la nouvelle année, la donne ne devrait sans doute pas changer finalement, comme en témoigne l’échec de la dernière réunion, mais plus encore : le secrétaire général de la Fédération de l’enseignement a lui-même promis une année « chaude » et des revendications pour faire valoir, avait-il dit, les droits des professeurs.
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