Les dossiers chauds de l’éducation ne manquent pas pour 2017-2018. En milieu de semaine, la Fédération de l’enseignement secondaire devrait voir la réunion de la commission administrative afin de se pencher sur plusieurs thématiques jugées vitales. L’un des points qui sont abordés est relatif à l’âge de départ à la retraite des enseignants.
Le secrétaire général de la Fédération considère, sans le dire directement, que les professeurs meurent très tôt. Leur espérance de vie, confie-t-il à Assabah Al Osbouii, ne dépasse pas les 65 ans. « Les enseignants ont besoin d’une retraite à 55 ans, mais le gouvernement souhaite la prolonger pour résoudre la crise des caisses sociales », se plaint-il, ajoutant qu’enseigner constitue un « métier dangereux ». Aucune atteinte, poursuit-il, au droit des enseignants de partir à la retraite « ne sera tolérée », et pour défendre ce droit, tous les moyens seront bons.
Le secrétaire général de la fédération de l’enseignement secondaire n’est autre que le bon vieux Lassaad Yaacoubi, qui nous a habitué de ses sorties médiatiques extrêmes.
L’autre question qui devrait être abordée par la fédération porte sur le budget des établissements scolaires et les postes vacants. Et là encore, il faudra s’attendre, lors de la tenue de la commission, à des attaques en tous genres visant le ministère de l’Education. Pourtant, les syndicats savent pertinemment que le budget de ce département est limité, mais ils n’hésitent pas à lui mettre la pression pour satisfaire leurs revendications.