Courte était la trêve entre le gouvernement d’union nationale et l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT). Après l’appel au remaniement du secrétaire général Noureddine Taboubi, c’est au tour du secrétaire général-adjoint, Samir Cheffi, d’aborder le sujet dans Houna Shems ce jeudi 1er mars 2018.
Plusieurs mesures du gouvernement ne sont pas soutenue par la centrale syndicale selon le syndicaliste, qui a affirmé que l’heure a sonné pour certaines démissions. « Le gouvernement doit acquérir une plus grande capacité à faire face aux problèmes et à trouver des solutions », a-t-il noté.
L’UGTT, poursuit Samir Cheffi, soutient l’Exécutif au niveau des réformes entamées. Néanmoins, elle demeure inquiète au sujet du traitement de certains dossiers. Il s’agit, justement, du point qui a été soulevé par Noureddine Taboubi en appelant à revenir sur certains portefeuilles ministériels, d’après le secrétaire général-adjoint.
L’autre sujet abordé par le syndicaliste porte sur le bras de fer entre le syndicat de l’enseignement secondaire et le ministère de l’Education. « La centrale syndicale soutient les revendications du syndicat de l’enseignement », a-t-il assuré, excluant, dans ce même contexte, toute possibilité d’année blanche.
Qu’en est-il du blocage des notes ? Samir Cheffi considère que le sujet a été exagéré dans l’objectif, dit-il, de remonter l’opinion publique contre la centrale syndicale.
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